La société moderne se caractérise par un phénomène unique dans l’histoire de l’humanité : nous vivons dans un monde de surabondance. Cette surabondance touche presque tous les aspects de la vie, cela concerne la consommation de biens et de services bien sûr, mais ce constat s’étend de façon plus large encore à d’autres domaines de la vie. Les citoyens hyper-connectés sont bombardés d’informations. Les sollicitations se multiplient dans tous les champs de la vie. Au final, le mieux est l’ennemi du bien. Trop de sollicitations finissent par compromettre le bien-être et le moral des citoyens. Ce n’est pas un hasard si certains se réfugient dans la simplicité volontaire, le minimalisme, un nouveau mode de vie frugal.

L’idée selon laquelle less is more fait son chemin dans les consciences et beaucoup cherchent désormais à simplifier leur vie et la gestion de leurs affaires courantes. Pour une vie plus zen, il est important de limiter les charges mentales, c’est-à-dire de limiter toutes les tâches et/ou préoccupations qui polluent l’esprit et détournent les individus des vrais plaisirs de la vie.

La question du logement et du travail sont des sources de préoccupations majeures. Il est possible de mettre en place des stratégies et d’adopter une philosophie de vie permettant de se détacher du stress potentiel qu’impliquent le logement et le travail.

En quoi le logement est-il une source de préoccupations ?

L’immobilier est une source de préoccupations pour l’essentiel des gens, et plus encore pour les propriétaires de leur résidence principale. En effet, ils doivent assumer les rénovations et les travaux d’entretien nécessaires pour maintenir le logement dans des conditions de vie conformes aux attentes de ses occupants.

Une bonne approche consiste à vivre dans un logement de taille modérée. Les travaux de rénovation seront ainsi moins onéreux si vous les déléguez et moins fatigants si vous les réalisez vous-même. La gestion courante du bien sera également simplifiée : frais de chauffage réduits, moins de temps pour faire le ménage, etc. Certains vont jusqu’à opter pour une tiny house. C’est-à-dire une très petite maison, dans la surface n’excède pas 50 m2 et dont l’habitabilité est optimisée.

Dégâts des eaux, infiltrations, humidité…les maisons anciennes sont sujettes à davantage de soucis que les constructions de conception plus récentes (isolation, vide sanitaire, etc.) Les logements anciens ont davantage de charme mais sont également une source d’angoisse supérieure à celle des logements récents. Pensez-y avant de craquer pour une vieille masure.

Travailler intelligemment pour vivre mieux

Beaucoup d’individus s’usent au travail malgré des revenus décevants. En matière de vie professionnelle, il faut avoir à l’esprit la loi de Pareto. Le principe de Pareto nous indique que 80 % des effets sont le produit de 20 % des causes. Un travailleur bien organisé doit donc pouvoir concentrer son énergie sur les actions réellement importantes dans la création de valeur (de revenus).

La loi de Pareto laisse à penser que le travailleur pourrait se concentrer sur les 20 % d’actions générant 80 % des résultats. En pratique, les choses un peu plus complexes que cela car les 80 % d’actions faiblement génératrices de résultats s’avèrent nécessaires dans la bonne réalisation de l’ensemble du travail. 

Par exemple, un artisan doit gérer sa comptabilité, cette opération prend beaucoup de temps mais ne rapporte pas d’argent en soi. Ainsi, un artisan bien organisé à intérêt à déléguer les opérations à faible valeur ajoutée et très chronophages, afin de mieux se concentrer sur les opérations à plus forte valeur ajoutée. Une bonne organisation doit se focaliser sur l’optimisation du revenu horaire, ce qui permet d’envisager une réduction du temps de travail sans compromettre les revenus globaux.

Vivre en-dessous de ses moyens

Nous l’avons dit en introduction, la surconsommation et la surabondance au sens large sont les maux des sociétés modernes. Prendre le contre-pied et dire non à la société de consommation est une excellente façon de simplifier sa vie et diminuer son stress.

Ainsi, vivre en-dessous de ses moyens comporte de nombreux avantages. Tout d’abord, cela signifie la fin du stress des fins de mois difficiles. En dépensant chaque mois moins que ce que l’on gagne, on s’assure une sérénité plus grande. Mieux encore, l’argent non dépensé peut-être épargné et investi. De cette façon, l’individu se crée une source de revenu complémentaire qui lui permettra de travailler moins, de préparer sa retraite pour partir plus tôt, voire de devenir “petit rentier” à l’horizon de 10 à 20 ans selon ses moyens et son taux d’épargne.

En termes d’épargne, il existe désormais des placements éthiques et écologiques. Ces derniers se rencontrent sous l’acronyme ISR (investissement socialement responsable). 

Toujours en matière de pratique éthique, vivre en-dessous de ses moyens signifie consommer moins de biens et de services. Ce qui est bon pour la planète, car on diminue la consommation de moultes ressources : énergie pour se déplacer, énergie et matières premières pour produire des biens et des services, etc.

En conclusion, le mieux est parfois l’ennemi du bien. En matière d’immobilier, de travail et de finance, il est possible d’opter pour des solutions pour une vie plus simple et moins stressante. Ce qui permettra aussi de libérer du temps que l’on peut consacrer à ses loisirs et à ses proches.

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